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Élémentaire mon cher Fantôme

  • gregoryvautrin
  • 5 sept. 2017
  • 2 min de lecture

Coluche aurait commencé par « C’est l’histoire d’un mec ». @Nicolas Turon lui débute par c’est l’histoire d’un Boy.

Fantôme est une pièce de théâtre. Fantôme se joue en solo ou en équipe. Fantôme raconte une partie de football fictive. Fantôme est un conte avec un prince. Fantôme raconte une histoire. L’histoire des homers, enfants arrachés à leurs mondes, dépouillés de leurs noms, privés de leurs enfances par des prêtres anglicans.

Nicolas donne « la parole à ceux qui auraient du être les héros », il pousse même la vertu en laissant la place aux remplaçants des ateliers d’écriture de @La Filoche.

Attention ami lecteur, sieur Turon n’a pas une narration classique. Il ne raconte pas qu’une histoire. Il l’enchevêtre, bien calée, entre un match de football fictif et un conte imaginaire.

D’ailleurs cette analogie footballistique me parle tout particulièrement. Comme quand je jouais au foot dans la cour en me prenant pour Batistuta, Cantona, Van Basten ou Papin #néen80. Oui c’est bon de jouer un rôle, d’endosser un maillot pour devenir quelqu’un d’autre et qui sait, au bout du compte, se révéler à soi même.

Véritable entraineur des foules, Turon mouille son maillot, distribue les rôles, passe les répliques.

Ce livre regorge de pépites qui font mouiller les yeux qu’on a laissé bien ouverts pour ne pas louper une miette du match qui défile. Il fait jouer son équipe/public. Vraiment. Sincèrement. Et chemin lisant, il tire en plein cœur avec son Ghost Football Club.

Que ce livre – pièce de théâtre ne soit pas qu’un objet inerte dans une bibliothèque. Non, ce livre doit vivre, être corné, plié, usé et surtout surtout joué. Prends toi pour Boy, fais le pour ta famille, tes amis ou même des inconnus dans ta ville. Joue le. Crie le.

Hier il pleuvait. Je me suis amusé à écouter, yeux fermés. C’est plus joli les yeux fermés d’écouter l’averse tomber sur les feuilles. Et soudain, une pensée. Un roman estampillé Nicolas Turon, c'est comme une pluie un jour d'été les yeux fermés : Au départ on a l'impression qu'on va avoir froid, qu’on sera gelé comme dans le Nord ou à cause des frissons provoqués de l'histoire glaçante de ces 796 enfants fantômes dans leurs vies et, finalement, on a chaud, on vibre, on palpite dans ce triptyque émouvant et ça fait du bien car le moment est poétique.

Nicolas souhaite qu’il soit normal que nous formions une assemblée pour écouter une histoire. Que dire à part : évidemment Nico que ça devrait être normal de se rassembler pour écouter tes histoires comme celle de Fantôme, un livre brut, minéral, fluide, incendiaire … élémentaire dirais-je même.

@Grégory Vautrin

LIEN ==> https://www.facebook.com/notes/jesuismy-grand-est/%C3%A9l%C3%A9mentaire-mon-cher-fant%C3%B4me/1687851071255982/


 
 
 

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