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Hôtel Les Embruns en formule tension complète !

  • gregoryvautrin
  • 25 juil. 2017
  • 2 min de lecture

Quatrième de Couverture :

Le corps du jeune Valentin employé à l’hôtel Les Embruns est retrouvé décapité. Effarée, une partie de la population manifeste son indignation. Le rassemblement tourne à l’émeute. La police en sous-effectif est débordée. Le quartier nord s’enflamme. Commerces incendiés, voitures brulées, un mort.

Simon Bielick, journaliste, qui séjourne à l’hôtel Les Embruns, essaie de comprendre. Une enquête difficile commence.

Bien qu’on coupe une tête, point de Reine de cœur dans ce polar où Serge Radochévitch apparaît en roi du suspens.

Le roman de Serge Radochévitch publié aux Éditions Territoires Témoins ne révolutionne pas le genre, mais ce qu’il fait, il le fait intensément.

Hôtel Les Embruns est un modèle du genre, un thriller poussé dans ses derniers retranchements, qui atteint des sommets dans son intrigue, des personnages fouillés, et brille par ses nuances, retournements, dénouements … Hôtel Les Embruns estoque par vague, surprend de page en page, de chapitre en chapitre. Lancinant doucement, berçant durement, happant délicatement d’un côté pour rabattre violemment sur un autre telle une spirale macabre et haletante. Hôtels Les Embruns est le True Detective du livre.

Oui ça claque comme comparaison et je l’assume. Parce que la claque c’est celle que votre narrateur de lecteur sériephile vient de se prendre en refermant la 177ème page du roman.

Les personnages y portent des masques, tous, sans exceptions. Masque qui, au fil des lignes se fissurent petit à petit, et tombent. Puis vient la vérité, atroce, crue, nue.

Simon Bielick, héros récurent de l’auteur, s’épaissit. Le journaliste est toujours aussi malin, rotor et droit dans ses bottes, capable d’effectuer un sauvetage au cocktail Molotov !

L’hôtel Les Embruns est une sorte de polar huis-clos à drame ouvert. Comme je l’ai déjà dit, l’histoire embarque, ondule, zigzag comme une voiture sur une petite route, elle accélère, nous emporte, grisé par la vitesse de ces mots qui défilent le lecteur ne voit que trop tard le choc. Les morts ne sont que de papier, mais les émotions, elles, bien réelles. Et dans ce cas là – celui où les poils se dressent – moi je dis : Bien joué Serge !

La première partie du livre, laisse le lecteur dans un « sacré foutoir ». Ce city-thriller (c’est pas de moi, c’est marqué dessus comme le Port-Salut) titille beaucoup de problématiques. Mais ce que je peux révéler -et cela a son importance- c’est que l’histoire est basée sur fond de haine raciale MALHEUREUSEMENT furieusement dans l’air du temps.

L’Hôtel de Norman Bates ressemble à un Camping Paradis 4 étoiles à côté de celui des Embruns. Pour cet été, réservez, dans l’antre de la folie, à l’Hôtel Les Embruns, vous ne serez pas déçu loin de là… Vous n’imaginez pas là où cette histoire va vous conduire.

Grégory Vautrin lien : https://www.facebook.com/notes/jesuismygrandest/h%C3%B4tel-les-embruns-en-formule-tension-compl%C3%A8te-/1572957439412013/


 
 
 

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