Le JDM ça déménage !
- Grégory Vautrin publié dans le cadre de JesuisMY
- 22 févr. 2017
- 2 min de lecture
Tel Superman, l’équipe de Jardin du Michel vient d’arracher la chemise de hipster à carreaux pour dévoiler les premiers noms du célèbre festival lorrain.
C’est le début de la fin d’un suspense insoutenable pour tous les festivaliers de France et de Navarre, pour tous les mélomanes, les teuffeurs, bref en un mot comme en 8 pour les amateurs de bon esprit et bon son.
Quels allaient être les premiers noms ? Tous étaient nerveux, fébriles et excités – comme d’autres l’étaient à l’idée qu’un prénom de type Adolphe / Adolf sorte de derrière le jardin.
D’ici et là, l’oreille attentive de votre rapporteur de reporter entend des commentaires de type inquiet rapport au déménagement entre Bulligny et Toul.
Il y a les perdus : « Oui, hein déjà qu’on nous change de lieu, on perd nos repères. »
J’entends les pragmatiques et géographes : « Et comme ça va se passer pour les miches ? Toul c’est pas Bulligny ! »
Les prudents empiriques : « ils vont tomber dans l’eau, c’est certain parce qu’au mariage de Marcel, bah le Bernard il s’est jeté dedans. »
Et même certains épatés par le patrimoine : Putain la vache, Le Michel il est blindé à mort il vient d’acheter la ville de Toul pour agrandir son Jardin ! »
Les gens se questionnent les gens s’interrogent, les gens se triturent le bulbe. Bref, les gens ont peur.
Fort heureusement, tout est fait pour les rassurer avec un parking plus grand, une dynamique et un état d’esprit intact et un niveau de sécurité Defcon4 mieux géré que la ceinture de chasteté de Miss Univers !
Or donc le nerf de la guerre restait la programmation. Le choix des premiers artistes c’est la clé de voûte d’un bon festival ! C’est la programmation qui fait qu’un festival comme le JDM déménage ou pas.
Du 2 au 4 juin 2017 viendront donc au Jardin du Michel (faut le lire ambiance remise d’Oscar / César / Gérard)
Et là c’est la claque, la pichenette sur l’oreille, la madeleine de Proust pour certains, la grande bifle de Rocco pour d’autres.
Je me rappelle encore un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. Une époque où Matmatah (ré)clamait Emma, Sum 41 déboulait avec All Killer, No Filler et faisait sauter tel des Télétubbies sous exta toute une génération d’adolescent en pantalon large / sk8er boy in too Deep !
Alors en revanche paradoxe de programmation ou parfait enchainement puisque Little Big avoue Everyday I'm drinking. Tryo, eux, sont Désolé pour hier soir.
Bref ça augure du bon, ça sent l’hymne de nos campagnes, ça hume un festival du territoire enchanté qui va mettre La Ouache !
Qu’on soit jeune ou vieux, vu la programmation distillée noms après noms, forcément le JDM 2017 moi j’en fais l’apologie !
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