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Faisons du jour le plus court, un jour sans fin

  • Grégory Vautrin publié pour Mylorraine.fr
  • 13 févr. 2017
  • 3 min de lecture

- Avertissement – ce sujet, et ce malgré le titre n’a aucun lien avec la météo, n’est pas un hommage à Alain Gillot-Pétré, et encore moins une ode à Catherine Laborde partie en retraite. Cependant, cet article vous aidera peut-être à converser avec votre coiffeur ou tout autre individu aimant l’art, le cinéma, l’image, le son, ou plus globalement les gens.

Dernièrement dans notre agenda, nous avions partagé un événement culturel baptisé Le jour le plus court organisé par l’association Cycl-one. Puis lors du tournage d’As Malick & the Tribe à l’Autre Canal, j’ai pu croiser des membres de Cycl-one. Ne croyant pas aux hasards, mais bien plus aux signes, j’ai tout de suite eu l’envie d’en savoir plus sur cette association messine, et ce sans l’aide de Bill Murray car elle n’a aucun rapport avec le jour de la marmotte. CQFD.

Or donc découvrez qui tourbillonne derrière le jour le plus court. A la manière d’un Eddie Mitchell, bien assis dans un fauteuil molletonné recouvert d’un velours rouge, voici ma dernière séance. Entrez dans une cycle intéressant, celui du court métrage avec Cycl-one.

Le jour le plus court est en soi un rendez-vous qui mobilise et fédère. Cette soirée fut, selon les organisateurs, un succès car a réuni autour des projections plus de 170 personnes. J’informe mon lectorat, qu’à l’heure actuelle je ne dispose pas des chiffres de la police aussi autant faire confiance à Stéphane Ulrich, président, réalisateur, contact presse de l'association Cycl-One.

L’Association Cycl-One est un collectif de vidéastes cherchant à faire de l’ordinaire (l’audiovisuel faisant intégralement partie de nos vies) quelque chose d’extraordinaire, à savoir réunir, fédérer, faire réagir, provoquer des émotions. Bref Cycl-one est à cataloguer comme acteur culturel.

Crée sur Metz en 2015, Cycl-one intègre maintenant une vingtaine de membre.

Tout ce petit monde, mixé, mélangé, telle une Auberge Espagnole, est réuni autour d’une même passion pour l’image et le sens qu’elle peut prendre.

Et Stéphane ajoute : « Dans cet état d’esprit, nous développons des projets à fort caractère humain et artistique, impliqués dans la vie de notre Région et participant à l’éducation, au travail de mémoire, au partage. Construite comme un outil afin de proposer des prestations de films institutionnels, reportages et captation de spectacles vivants (Musique, Théâtre, Festivals ...) son ambition permet également de développer des projets créatifs de ses membres ainsi que des ateliers vidéo et de la formation à l’audiovisuel.

Nous travaillons notamment sur les ateliers avec des jeunes (animation estivale, ateliers dans des centres socio-culturels ou en Cité Sociale, ...). Tous nos techniciens sont donc formés pour adapter leurs méthodes et leurs discours au public avec lequel ils interagissent, enfants, institutionnels, politiques. »

Cycl-one participe, contribue, incite, instruit, bouge, fait bouger, motive, fédère, collabore, soutient et transporte. Aussi il n’est pas étonnant de les retrouver graviter autour de la Fédération des Œuvres Laïques et le Festival du Film Arabe de Fameck.

Mais aussi de développer un partenariat d’atelier éducatif basé sur le court-métrage avec la Maison de la Culture et des Loisirs de Metz, où se situe le bureau de l’association d’ailleurs. La troupe de Cycl-one assure également des ateliers de programmation avec des jeunes d’un lycée professionnel.

Cycl-one est un architecte du sensible comme dirait le fracassant ouragan Mr Turon. L’association est attachée aux thématiques de l’éducation, de la transmission et du développement durable.. De bonnes valeurs m’sieurs dames qu’on vous dit. Je sais pas si ils ont une bonne gueule d’Atmosphère, mais une choses est certaine, je souhaite bon vent à Cycl-one, l’association qui lutte contre l’obscurantisme.

En plus, s’il y a bien une chose que je regrette au cinéma (à part les voyous qui assassinent le film en parlant, en mastiquant fortement du pop corn ou en allumant un smartphone) c’est la disparition du court métrage sur la toile. Qu’il est dommage que cet excercice de style et d’apprentissage du 7ème art fusse remplacé par des publicités, mais fort heureusement il reste des irréductibles comme Cycl-one.


 
 
 

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