Dans les boutiques Mr Simms, ça ne coûte pas bonbon !

La chocolaterie de Willy Wonka s’installe en Lorraine. Nancy et Metz deviennent les deux seules villes en France à proposer des boutiques de bonbons Mr Simms. Avec 1200 à 1400 références, le plus grand spécialiste d’Europe en confiserie s’installe chez nous. Vous y trouverez forcément votre bonheur sucré.

La boutique Mr Simms n’est pas , ni même la Chocolaterie de l’excentrique ! Et pourtant, en poussant les portes du

En franchissant le seuil de la boutique Mr Simms, j’ai presque eu l’impression que tout devenait possible, et qu’une horde d’Oompas- Loompas œuvraient en arrière boutique pour achalander les jarres de bonbons.

Je m’attendais aussi à voir débarquer lesfrères

Entrer dans la boutique Mr Simms, c’est retomber en enfance. L’occasion d’humer des parfum oublié, de se replonger dans les souvenirs (mais sans madeleine), de ceux qui nous font chanter du Renaud : Te raconter un peu comment j'étais, mino. Les bombecs fabuleux qu'on piquait chez l'marchand Car-en-sac et Mintho, caramels à un franc… Te raconter surtout les carambars d'antan et les coco-boers. Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres et nous niquaient les dents… Et les Mistral gagnants …

Ne vous méprenez pas, Mr Simms n’est pas ce comique troupier français adepte des Grosses Têtes et des reprises farfelues avec Patrick Topaloff.

Pour vous raconter cette histoire, il faut tout d’abord remonter le temps et traverser la Manche. C’est en Angleterre que tout commence, ainsi, il serait d’usage de commencer par Once upon a time Mr Simms …

Mr Simms s’appelle en vérité Martin Peet, homonyme phonétique de Brad mais la comparaison s’arrête là. En effet, Martin, n’est pas un acteur sexe symbole, il est arrière-petit-fils d’un fabricant de bonbons et décide d’ouvrir sa première boutique il y a 25 ans déjà à Eccleshall.

Depuis le succès est au rendez-vous avec 100 boutiques dans le pays de la reine Elizabeth. Martin a créée une licence, une marque qui s’exporte partout dans le monde, de Hongkong, à Singapour. D’Australie à l’Afrique du Sud. Alors forcément, Nancy et Metz in the place !

Ainsi, Roger Grimwood, spinalien so British, décide d’implanter le concept en France, en ouvrant la première boutique à Nancy puis une seconde à Metz.

L’homme d’affaire, marié à une dentiste vosgienne, s’est entouré d’une équipe de jeunes ultra motivés aux compétences complémentaires. Deux garçons issu d’une filière commerce avec Nicolas Roung aux commandes et Jérémie Durand aux affaires administratives. Puis une artiste dans l’âme, Amandine Stoky, s’occupe de la communication. Mais tous travaillent en boutique, derrières les comptoirs.

Oui, une information vient d’attirer votre attention. Roger est le mari d’une dentiste. Je décode : le fournisseur officiel de bonbon de grande qualité sur Nancy et Metz est associé dans la vie à une femme dont le métier est de désintégrer les caries …

Hasard ou coïncidences ? Certains y voient un complot britanico-lorrain du business de la dent orchestré par le grand ordre obscur des éminents tournicoteurs de roulettes.

Que leur répondre ?

Et bien, cher lecteur à tendance complotiste, apprend que la boutique Mr Simms est aussi un paradis pour vegan, végétaliste et autres diabétiques amateurs de chocolateries sans sucre sans oublier les bonbons sans sucre ou sans gluten !

La boutique Mr Simms tient la dragée haute aux industries du bonbon. Le savoir faire artisanal n’est pas si cher, cela ne coûte pas bonbon d’aller se fournir chez Mr Simms.

Qui se rappelle encore avoir acheté pour 0,75 centimes de bonbon, hors truc truffé de gélatine de porc, huile de palme, d’émulsifiants et autres colorants chimiques …

Beaucoup de fournisseurs sont anglais mais certains produits sont importés d’Italie, comme le nougat ou de Finlande, comme certains types de bonbons à la réglisse. Mais les bonbons à la violette et à la mirabelle sont eux, je vous le donne en mille, de Pont-à-Mousson. Cocorico !

Cette petite échoppe, confiserie à l’ancienne, aux relents acidulés est aussi une petite boutique des horreurs. Bien que la surface soit raisonnable, il y a comme qui dirait 2 salles, 2 ambiances. A gauche en entrant, les écoliers et autres djeun’s trouveront leur plaisir dans les fluffs, Black Death ou Bean Boozled - bonbons au goût de chaussette puante, de vomi et de crotte de nez. Seuls les Frizzy Pazzy ont su me faire de l’œil … et c’est là – prise de conscience cruelle – que je me suis rendu compte que le rayonnage de droite me convenait plus. On y trouve des jarres de bonbons traditionnels encore fabriqués avec des méthodes ancestrales. Mais aussi des plaques de chocolat à nul autre pareil, des caramels et guimauves. Bref le rayon des plus de 20 ans pour y trouver tout ce que la planète compte de fondant, acidulé, mou, fourré, caramélisé, chocolaté, sucré, enrobé…

A l’approche de Pâques, passer à côté des produits de la boutique Mr Simms relève de l’inconscience sucrée, de l’irresponsabilité gourmande. Et à moins d’avoir une hygiène buccale proche de celle de l’homme préhistorique du Pléistocène moyen, vous ne risquez rien. A condition évidemment de vous brossez convenablement et normalement les dents…